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Stress et système immunitaire : mes 7 conseils accessibles à tous

La période que nous vivons actuellement est stressante, il serait irréaliste de dire le contraire.

Que nous craignions le virus pour nous et pour nos proches, ou que ce qui nous inquiète soit plutôt de l’ordre de la peur pour l’avenir, notre avenir professionnel, économique, social, personnel, dur dur de ne pas nous inquiéter en ce moment.

Je vous laisse lire le début de cet article de L’Illustré, paru ce 26 mars 2020…

Confiné dans sa maison au bord de la mer, près de Toulon, le psychiatre français Boris Cyrulnik, 82 ans, l’inventeur du concept de résilience, analyse l’épidémie qui frappe le monde entier. Une crise effrayante qui pourrait toutefois, selon lui, amener un nouveau souffle d’humanité et d’amour romantique. Interview par téléphone.


– Avec ce coronavirus, l’humanité renoue avec les grandes peurs du passé. C’est le retour de l’angoisse existentielle? – Boris Cyrulnik: Ce n’est pas une angoisse, c’est une vraie peur. La peur a un objet: c’est un lion, c’est un ennemi, c’est le volcan qui explose. L’angoisse, c’est une sensation: c’est la sensation que la mort va arriver, mais qu’on ne sait pas d’où. Cette fois, on a un ennemi invisible. Pour les scientifiques, le coronavirus est une peur ciblée, en l’occurrence un virus comme il y en a eu beaucoup au Moyen Age, comme le bacille du choléra ou de la peste noire. Mais pour les citoyens qui visualisent mal ce qu’est un virus, c’est sans doute une peur plus diffuse, voire une angoisse, car ils ne savent pas d’où la mort va venir.


– Ce virus, c’est le retour de la peste? – Oui, c’est exactement cela! Quand la peste est arrivée à Marseille, en 1348, les gens ne savaient pas pourquoi ils avaient le choléra et pourquoi ils mouraient. Ils ne savaient pas que c’était un bacille qui les faisait mourir. Pour eux, c’était quelque chose d’inconnu, ils voyaient la mort sans en connaître l’origine. Donc ils fuyaient Marseille, ils montaient vers le nord et, parmi eux, certains transportaient le choléra. Résultat: deux ans après, en 1350, un Européen sur deux était mort.

– Partir le plus vite et le plus loin possible, c’est un réflexe de survie? – C’est la réaction de panique, la réponse instinctive à la peur de la mort. Mais les scientifiques le disent aujourd’hui: surtout, ne vous déplacez pas.

– L’humanité se redécouvre soudain terriblement vulnérable. – La modernité nous rend de plus en plus vulnérables. Elle améliore les conditions matérielles, mais elle crée des problèmes qu’on ne contrôle pas. C’est vrai par exemple pour les écrans, qui améliorent incroyablement notre communication, mais qui détruisent nos relations affectives et notre psychisme. C’est vrai pour l’espérance de vie, qui augmente grâce à nos progrès techniques, alors que les maladies dégénératives, les cancers, les infarctus augmentent sans cesse. Le coronavirus est un nouveau signe de notre vulnérabilité.

Je me ferai un plaisir de transmettre la suite de l’article ultérieurement si cela vous intéresse, mais l’essentiel de mon propos vise à vous proposer des solutions concrètes pour vivre le mieux possible cette période, et du même coup préserver notre système immunitaire.

(Être confinée? Chat me va! Signé : Swan! https://partoimeme.com/chat-adoption-ronrontherapie-impact-sante/)

Mais qu’a donc à faire là-dedans notre système immunitaire si nous ne faisons pas partie des personnes dites à risques, par rapport à cette épidémie?

Eh bien c’est tout simple : le stress crée chez l’individu une activation forte de son cerveau au niveau du système nerveux orthosympathique, ce qui provoque une réaction du type “Combattre ou fuir”, avec un afflux d’hormones comme l’ACTH (ou hormone corticotrope), le cortisol, l’adrénaline, l’ocytocine et la vasopressine.

Du coup, ce stress qui est très bon à court terme car il nous permet de survivre en situation de danger devient un souci lorsqu’il dure et s’installe car il soumet notre immunité à rude épreuve.

Mais qu’est-ce que le système immunitaire?

En gros, c’est le système de défense interne dont est doté notre corps, qui le maintient en bonne santé en le prémunissant contre l’invasion d’organismes pathogènes. Il repose sur l’action de globules blancs spécifiques, les lymphocytes, qui réagissent de diverses façons aux infections et aux anormalités cellulaires…, y compris face à l’afflux hormonal provoqué par le stress.

Alors on peut se dire que c’est très bien ainsi, et qu’on a besoin d’être en mode défense dans ce genre de situation. Oui, mais pas trop longtemps non plus! Parce que si tel est le cas, deux situations se présentent :

– notre organisme s’épuise, ne peut plus se concentrer que sur ses fonctions vitales, et la fatigue nous rend plus perméables aux attaques de l’extérieur, genre virus et compagnie (pas top en ce moment, du coup, hein : CQFD) ;

– notre système immunitaire s’emballe et ne distingue plus ses amis de ses ennemis, attaquant des constituants normaux du corps : là, on arrive aux maladies auto-immunes (la sclérose en plaques, le diabète de type 1 — jadis appelé « diabète juvénile » ou « diabète insulino-dépendant » —, le lupus, les thyroïdites auto–immunes, la polyarthrite rhumatoïde, le syndrome de Goujerot-Sjögren, la maladie de Crohn, etc.), et parfois au développement de tumeurs cancéreuses.

Alors, me direz-vous, comment préserver notre système immunitaire?

Eh bien la 1ere chose va être de prendre soin de notre état moral, en limitant le plus possible l’impact que peuvent avoir sur nous la morosité et l’anxiété collectives actuelles.

Préserver l’esprit pour préserver le corps… Déjà les auteurs antiques nous le disaient :

ANIMA SANA IN CORPORE SANO, un esprit sain dans un corps sain. 😜 Mission impossible d’avoir l’un sans l’autre!

Voilà mes 7 mesures “anti-stress”, applicables même en cette période “stay at home”!

1. Bien manger : il y a déjà plein de recettes et d’astuces de cuisine saine sur ce blog… L’onglet recherche est votre ami. 😅 (Et on reparlera un autre jour de la manière dont le confinement peut impacter en bien ou en mal notre comportement alimentaire. 😜)

2. Bien bouger. (Ah ah, je vois déjà venir les réflexions sur l’immobilité que la période implique : finies les promenades, les séances de sport à l’extérieur de chez soi, l’activité physique de plein air… Mais il y a pléthore de programmes en ligne, de vidéos YouTube, de nouvelles applications, pour pratiquer une activité physique régulière sans équipement particulier, que ce soit du renforcement musculaire au poids du corps, du yoga, du High Intervalle Intensity Training…)

https://youtu.be/tl9Wp1NZVTc (Ça c’est ma petite contribution perso… 😜)placeholder://

(Et l’entraînement d’une pro du taekwondo!)

3. Bien penser. (Et si on profitait de ce temps de retraite chez soi pour lire, se former, réviser, se plonger dans des sujets que l’on n’a jamais le temps d’approfondir normalement? On peut aussi se vider l’esprit à coups d’activités qui nous permettent de nous concentrer exclusivement sur l’instant présent : jardiner, colorier des mandalas, peindre, coudre, fabriquer des cosmétiques, pratiquer des activités créatives quelles qu’elles soient.)

Et se remplir de beauté : que ce soit en regardant des films pleins de grave – In the mood for love, Les mémoires d’une geisha, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, The Lady of the water… – ou encore en profitant des accès gratuits à la rediffusion d’opéras célèbres and co.

Limiter le temps passé à nourrir la peur collective en sélectionnant bien nos sources d’information, en évitant de passer trop de temps sur des médias qui alimentent la psychose mondiale en cherchant le sensationnel à défaut de conseils scientifiquement légitimes et constructifs.

Et d’ailleurs pourquoi ne pas pratiquer la méditation et faire de la relaxation volontaire avec de profondes et amples respirations ainsi que de grands soupirs? Chercher à se connecter à la nature qui nous entoure si on a la chance d’avoir un jardin, ou le faire de manière symbolique si on est en appartement (il y a plein de pistes de petites plantations à faire en intérieur un peu partout sur le web)… Mais même collecter des images dans ce sens peut être une fenêtre d’évasion sur un autre monde!

4. Bien éliminer. (Ah ben oui, hein! C’est pas très glamour, mais l’immobilité et l’anxiété bloquent un peu notre système digestif! Vous avez des pistes de réflexion ici https://partoimeme.com/heureux-en-transit/ 😇. Une autre alliée : la bouillotte bien chaude sur le ventre le soir avant de se coucher!)

5. Bien écouter. (Plus dur, ça… Que ce soit parce qu’on a envie de défenestrer nos compagnons de confinement ou qu’on est tout seul et qu’on se sent vraiment isolé… Alors commençons par nous écouter vous-même, nous et nos envies profondes, tout ce qui nous fait vraiment vibrer : musique, podcast, films, émotions qui ressortent…)

6. Bien s’accepter. (Et si on commençait un carnet d’écriture? Un successeur de nos journaux intimes d’adolescence? Histoire de noter ce qui nous traverse en cette période où nous sommes davantage livrés à nous-mêmes : que ce soit pour exorciser ce qui remonte en ce moment, pour avoir un calendrier de cuisine, pour se souvenir des jolies choses qui nous arrivent malgré tout au jour le jour…)

7. Bien aimer.

Soi-même. Son conjoint. Sa famille. Ses amis. Ses voisins. Ses élèves (oui, ok, je parle pour moi!).

Retrouver de la communication, même virtuelle, qui nous permet de garder du lien : WhatsApp, apéros-Skype, FaceTime (ma mère a eu l’idée géniale de faire par ce biais des ateliers de coloriage ensemble et de lecture à voix haute avec mon petit bout, 3/4 d’heure/1h tous les 2-3 jours… Un bon moyen de maintenir la relation enfants/personnes à risque! Et un joli cadeau de baby-sitting un peu particulier pour des parents confinés!!!)…

(Au lieu de stresser, se méfier, dénoncer à tour de bras, si on pratiquait la bienveillance? Et le rire, puisque rire modifie positivement toutes nos données biologiques, notamment les lymphocytes K!)

Si vous n’y êtes pas déjà, je vous invite à rejoindre le groupe Facebook “Je reste chez moi avec positivisme”, ça fait du bien! 😇

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