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Pourquoi est-il important de traiter les cicatrices?

Coucou à tous!

A plusieurs reprises je vous ai montré ce que c’était que de traiter une cicatrice en réflexologie de, mais en fait, je n’ai jamais pris le temps de vous expliquer en quoi c’est intéressant (à part sur un plan esthétique bien sûr! 😜)…

Alors c’est parti pour un vrai cours sur notre peau, ce que l’on appelle aussi le système tégumentaire, aussi important pour nous que notre système digestif ou le système nerveux et compagnie (et d’ailleurs, tout cela fonctionne en réseau dans la merveilleuse machine qu’est notre corps!!!). 😇

Commençons donc la visite de cette usine magique… 🧚🏼‍♀️

A. La peau : qu’est-ce que c’est?

La peau est le plus grand organe du corps. Chez un adulte, elle peut peser près d’une quinzaine de kilos, pour une surface comprise entre 1,5 et 2 m².

B. A quoi sert notre peau?

Elle a un rôle de protection contre la chaleur et la lumière, la déshydratation, les infections qui naissent en cas de lésion etc, puisqu’elle forme une enveloppe qui sépare les organes internes de l’environnement extérieur.

Mais c’est aussi le récepteur des stimuli externes grâce aux terminaisons nerveuses qui se trouvent dans le derme, et qui discernent si le signal reçu est dangereux ou non.

Ainsi, si la sensation est douce et agréable, elle va créer de la confiance, une présence accrue au moment présent, une meilleure estime de soi.

Au contraire, si le stimulus est agressif, il va y avoir une instinctive réaction de défense.

(Attention donc aux cosmétiques et produits de nettoyage trop agressifs qui auront l’effet inverse de ce qui est recherché!)

La peau est aussi en lien direct avec les sentiments. C’est à travers elle que nous prenons conscience de la manière dont nous vivons nos émotions et les intégrons dans notre mémoire expérimentale.

Elle capte la qualité de notre vie et de nos relations avec le monde extérieur…

Tous les soucis de notre peau (de l’acné aux rides en passant par les taches etc) sont révélateurs d’un déséquilibre dans notre rapport avec notre environnement.

Thermorégulatrice, protectrice contre les bactéries, barrière maintenant les réserves d’eau interne, réservoir de graisse et d’eau, capteur sensoriel… Notre peau mérite toute notre attention et des soins adaptés!

C. Les caractéristiques de la peau

1. Son épaisseur, sa couleur et sa texture ne sont pas identiques sur tout le corps.

Il suffit d’observer le nombre des follicules pileux… Très nombreux sur la tête, il n’y en a pas du tout sur la plante des pieds et la paume des mains! 😜

2. La peau se divise en trois couches principales.

L’épiderme est la couche superficielle. Son épaisseur varie selon la partie du corps à laquelle on s’intéresse. Très fine sur le contour des yeux, elle peut atteindre 1,5 mm d’épaisseur sur la plante des pieds!

Il est composé de plusieurs feuillets de kératine, et contient des pigments responsables de la couleur de la peau (mélanocytes), des cellules de Langerhans responsables de la défense immunitaire, des cellules nerveuses à fonction hormonale.

Il n’y a pas de vaisseaux sanguins.

Le derme est la couche intermédiaire. Il a une épaisseur variable qui peut atteindre 3 mm sur la plante des pieds!

Ce tissu conjonctif sur lequel repose l’épiderme est principalement constitué de fibres de collagène, de fibroblastes (cellules de tissu connectif), de phagocytes actifs sur le plan immunitaire, et de mastocytes qui régulent les réactions inflammatoires et allergiques.

Il contient des vaisseaux sanguins et lymphatiques, ainsi que des récepteurs sensitifs, des poils et des glandes sébacées et sudoripares (qui ont pour fonction de produire une sécrétion acide qui agit comme couche protectrice et évite le développement bactérien sur la peau : le fameux sébum!).

L’hypoderme est constitué par un tissu conjonctif lâche qui fait le lien entre le derme et les organes qui se trouvent en-dessous.

Cette couche protège contre la déperdition de chaleur et les traumatismes superficiels. C’est le tissu adipeux, en couche de taille variable, qui a une fonction d’isolation.

D. L’importance de la cicatrisation

En ayant conscience de tout cela, il est aisé de comprendre pourquoi il est important de faciliter et accélérer la cicatrisation des plaies, coupures, blessures. Ce sont autant de brèches dans notre peau qui sont susceptibles d’affecter notre immunité en plus de mettre à mal notre système nerveux! L’unité du corps est rompue et cela peut interférer de manière plus ou moins importante sur notre santé.

La travail en réflexothérapies combinées va stimuler la microcirculation sanguine, et donc favoriser et accélérer le processus naturel de cicatrisation.

Outils et formules de traitement ont pour but de nourrir la région de la peau impactée par le traumatisme et de faciliter la reconnexion entre les deux côtés du tissu endommagé, tout en stimulant la création de plaquettes aux effets anti-inflammatoires et analgésiques.

Cicatriser plus vite, confortablement et joliment (avec le moins d’effets secondaires possibles : ecchymoses, gonflements, tensions désagréables, perte de sensibilité, ou au construire sensibilité exacerbée, reliefs divers donnant une impression de peau cabossée…) de manière totalement naturelle, que souhaiter de mieux? 😇

E. Traiter des cicatrices déjà existantes?

Eh oui, on peut le faire aussi en réflexothérapies combinées…

Cicatrices, tatouages, piercings, brûlures… Toutes ces traces de notre vie qui passe forment une espèce de cartographie personnelle, nous modèlent…

Visuellement comme de manière plus subtile!

Dans la mesure où la peau a été perforée, l’unité du corps a été rompue, et cela provoque une fuite physique et énergétique qui finit par impacter notre santé de manière plus ou moins importante.

Douleurs projetées, mouvements limités, déséquilibres chroniques, perte de sensibilité, fragilité émotionnelle quand on regarde et/ou touche la cicatrice…

L’âge de la cicatrice -tant qu’elle est certifiée guérie!- n’a guère d’importance, il est toujours temps de « l’améliorer », toujours possible de la traiter en douceur et de s’efforcer de rétablir la normalité de la zone.

Le temps de traitement dépend bien sûr de la surface et de l’âge de la cicatrice, mais on note des changements (et en particulier des évolutions esthétiques!) dès la 1ere séance.

En régulant la circulation énergétique/sanguine/nerveuse/lymphatique à l’endroit où elle a été rompue, on diminue -voire même fait disparaître!- les marques disharmonieuses : rougeur ou trace livide, dénivelés dans le tissu (que ce soit un creux ou au contraire une sorte de cordon/bourrelet qui porte le nom de chéloïde), bords plus épais et plus sensibles au toucher…

Traiter des cicatrices mobilise aussi les émotions bloquées, et « nettoie » ainsi la mémoire cellulaire.

Fleurs de Bach et huiles essentielles sont des atouts majeurs dans mon travail en ce domaine!

C’est dans ce contexte que j’ai travaillé pendant presque 6 mois de stage au service de chirurgie maxillo-faciale du centre hospitalier d’Aix-en-Provence : accélérer le processus de cicatrisation, le remettre en route quand le corps était trop affaibli (par l’âge ou un terrain immunitaire déjà fragilisé), rendre les cicatrices les plus belles possible, relancer la circulation…

Pour me poser des questions ou prendre rendez-vous à ce propos, vous pouvez me contacter au 0670777545 ou par mail à l’adresse suivante : francoise@partoimeme.com

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