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Wabi Sabi en action : accepter l’impermanence et l’imperfection

L’autre jour, il m’est arrivé une histoire un peu désagréable sur le moment…

J’ai passé une heure à chercher désespérément le couvercle de ma belle théière en porcelaine, que j’avais ôté un instant pour récupérer les feuilles de thé après infusion.

En désespoir de cause, j’ai fini par regarder dans la poubelle de recyclage, animée par le fol espoir que le PetitDoux passionné de poubelles en ce moment (sont-ils tous comme ça vers 18 mois???) l’avait glissé dedans… Hélas, trois fois hélas, c’était bien le cas…, mais il était cassé en tout petits morceaux. Et quelques petites coupures sans gravité au bout des doigts de mon fils étaient révélatrices!

Passé la colère du début (quoi? Impossible de continuer à utiliser cette théière que j’aimais tant après avoir mis tant de temps à la dénicher, seule sans service complet, dans un état parfait sur Le Bon Coin?!) et l’admiration maternelle (mon Presque bébé encore est déjà capable de corriger ses erreurs en allant lui-même jeter les dégâts qu’il a causés?!), me voilà à chercher une solution de remplacement, puisqu’il est hors de question pour moi de jeter cet objet.

Recherches infructueuses sur Le Bon Coin : non, je refuse d’acheter une autre théière, celles que je peux voir en ligne sont moins belles que la mienne!

Idem sur eBay, les couvercles vendus à l’unité que je trouve n’ont pas les bonnes mesures…

Écumer les brocantes, ma théière à la main?! Pourquoi pas…

Mais tout à coup surgit une autre idée : utiliser une petite coupelle en porcelaine en forme de coquillages (hasard!!! 😜), dont je ne me sers quasiment jamais, pour couvrir le sommet de la théière pendant que le thé infuse. Et – ô merveille! – les dimensions sont les bonnes! Du coup, je l’ai customisée un peu : vernis à ongles doré pour accentuer les reliefs, collage de la mini-anse originelle qui était restée intacte…

Regardez plutôt!








Morale de l’histoire : Je garde ma théière, imparfaite, mais parfaite pour mon usage personnel. Elle acquiert d’autant plus de valeur à mes yeux grâce au travail que j’ai effectué sur elle. Elle est devenue unique.

Instant culture : philosophie japonaise! 

Le Wabi Sabi, vous connaissez ? Il s’agit d’une véritable philosophie de vie d’origine japonaise qui suggère de revenir à la simplicité… en reconnaissant la beauté de tout ce qui est imparfait. 

Le wabi-sabi peut être ainsi résumé, selon Leonard Koren : « La vérité découle de l’observation de la nature. La “grandeur” réside dans les détails discrets et négligés. La beauté peut être obtenue à partir de la laideur. » Et ses préceptes philosophiques sont simples : se défaire du superflu, accepter l’inévitable et l’impermanence, ne pas chercher la perfection.

On échappe ainsi aux diktats des modes et aux critères de beauté dominants. À la perfection standardisée et au luxe ostentatoire, le wabi-sabi oppose la singularité, l’unicité, l’imperfection et la discrétion. Des valeurs à accueillir pour rendre notre regard plus attentif et plus bienveillant, envers les autres tout comme envers nous-même.

Vouloir atteindre absolument la perfection dans tous les domaines de notre vie est à l’origine d’une grande partie de notre stress et de notre sensation de surmenage. 

Et si on arrivait à trouver le bonheur en reconnaissant justement la beauté des choses imparfaites ou inachevées ?

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