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Pattes de velours… et griffes affûtées

Chose promise, chose due : cette fois, c’est le protocole beauté des mains et des pieds que je vais évoquer.

Une fois que vos extrémités sont détendues grâce au massage qui faisait l’objet du dernier article https://partoimeme.com/jeux-de-mains-pour-notre-bien/, il n’y a plus qu’à les mettre en valeur dignement.

En fait, les mains sont très importantes par rapport à l’image que l’on renvoie de soi. De belles mains bien soignées sont magiques pour l’image que vous donnez aux autres, ainsi que pour votre propre moral.

Les pieds ne sont visibles que plus rarement, mais on se rend compte de toute l’importance des soins à leur accorder quand arrivent la belle saison et les sandales en tout genre… Gare aux talons fendillés et calleux! (Et là, le souci ne viendra pas tant du regard des autres que de la douleur qui accompagne le plus souvent cette tendance à la négligence…)

Alors comment entretenir ses extrémités au quotidien pour leur offrir une beauté naturelle à toute épreuve?

Une fois de plus, la simplicité sera votre meilleure amie : que ce soit une vaseline homemade https://partoimeme.com/simplisme-et-simplicite-maquillage-multi-usage/,

ou une barre de massage solide https://partoimeme.com/minimalisme-gain-de-temps/,

ou même une simple petite huile / beurre végétal(e), des produits très minimalistes suffiront à préserver la douceur et l’hydratation de vos mains et pieds.

L’idéal sera d’adapter le choix du produit à la saison.

(Pour ma part, en ce moment, je me contente de quelques gouttes d’huile de sésame sur mes mains matin et soir, car j’apprécie beaucoup sa nature antioxydante qui permet de lutter à la fois contre les méfaits du soleil et ceux du vieillissement.

Pour les pieds, c’est la même chose quand ils “vont bien”, sinon je les tartine de beurre de karité.)

Parfois un petit gommage s’imposera pour venir à bout de peaux mortes et autres callosités. Si c’est le cas, vous pourrez simplement mélanger un peu de sucre ou de sel fin à une huile végétale que vous appréciez, et masser vos extrémités avec.

En cas de gros soucis, du style crevasses, ampoules à vif, engelures ou peau franchement irritée, je sors l’artillerie lourde en enduisant mains et pieds d’une grosse noix de beurre de karité et en leur faisant passer la nuit dans des chaussettes et gants de coton. Et le lendemain matin, magie : ça va nettement mieux!

On peut profiter de ce type de soins pour ajouter une dimension thérapeutique grâce à une synergie d’huiles essentielles adaptée à ce que l’on veut traiter. En effet, la plante des pieds et la paume des mains sont des endroits tout indiqués pour diffuser leurs bienfaits dans tout le corps.

Mais cela fera l’objet d’un prochain article…

Les ongles

Ma grand-mère paternelle avait des mains absolument superbes, toujours parfaitement entretenues, avec des doigts effilés, et de magnifiques ongles longs en amande très durs souvent vernis dans des teintes douces. Pourtant elle était loin d’être oisive ! Et je l’ai toujours vue se servir tant de ses mains que de ses ongles pour cuisiner, tricoter, se coiffer, briquer sa maison… Tout cela m’a marquée dans ma plus tendre enfance.

Et même si j’ai été une NPA (nail polish addict, changeant tous les jours de vernis à ongles à la grande joie de mes élèves qui lançaient des paris sur la couleur!!!) et que j’ai cédé pendant quelques années à la mode des ongles carrés, cela fait deux ans maintenant que moi aussi j’ai adopté ce type de manucure vintage avec des ongles en amande, très solides (et utiles malgré les apparences : c’est parfait pour ouvrir du courrier, agir en Dien Chan lorsque je n’ai pas mes outils sur moi, démêler des rubans, masser mon chat…).

Je les garde “nus” la plupart du temps, suite à des pépins de santé qui m’ont conduite à être très surveillée sur le plan médical (et l’observation de mes ongles, cheveux et blanc de l’œil me permettait d’échapper parfois à des prises de sang supplémentaires, donc vernis interdit) : ce fut une detox radicale, qui a fait le plus grand bien à mes finances (ainsi qu’à celles des amies à qui j’ai donné au fur et à mesure l’intégralité de ma collection!) et à mes griffes qui ne connaissent plus de dédoublement, de fissure ou quelque autre petit accroc que ce soit. La grossesse a aussi contribué à cet état de fait : les seuls vernis que je porte à présent proviennent d’une marque végane, à la composition la plus saine possible. Je les achète sur le site de Veganmania, vivant loin de leur boutique parisienne, et je suis toujours satisfaite des services proposés : renseignements fournis au moindre doute, expédition rapide et soignée, petits cadeaux…

Mais qui dit “ongles nus” ne dit pas ongles sans soin, bien au contraire. Alors voici quelques conseils pour un entretien régulier (pour moi c’est une fois par semaine), que j’ai glanés en quelques séances d’institut auprès de professionnelles. (On apprend beaucoup en posant des questions et en observant ce que font les gens!!! 😜)

– Limer.

Quand on a trouvé la forme et la longueur d’ongles qui flattent nos mains (et nos pieds, même si on a moins de choix pour d’évidrntes raisons pratiques!) tout en étant adaptées à notre mode de vie, il est plus malin de s’y tenir au fil des ans.

– Enduire les cuticules d’un corps gras pour les ramollir avant de faire tremper le bout des doigts pendant un quart d’heure dans un bol contenant un mélange d’eau chaude et d’huile d’olive.

– Une fois que c’est fait, repousser les cuticules (devenues bien souples et coopératives) à l’aide d’un bâtonnier de buis, ou de tout autre objet du style.

(Pour ma part, j’utilise un bâtonnet de nacre, ayant eu la chance de pouvoir m’en procurer facilement lors de mon séjour tahitien… Dans le commerce, on trouve facilement des objets métalliques de manucure, mais il faut être très précautionneux lorsqu’on les utilise : on a vite fait de se faire mal, en étant un peu trop brutal avec la matrice de l’ongle.)

Il vaut mieux éviter de céder à la tentation de couper les petites peaux mortes, la blessure arrive extrêmement facilement.

– Polir avec un polissoir.

On peut aisément se procurer des polissoirs à trois ou quatre faces, à utiliser successivement pour nettoyer la surface de l’angle en ôtant les différents petits reliefs qui accrochent. Mieux vaut passer peu de temps avec le côté le plus abrasif du polissoir, sans quoi on fragilise la surface de l’ongle qui est en fait constitué d’un millefeuille de kératine. Les faces les plus douces sont là pour peaufiner le travail.

(De façon, si on fait régulièrement usage d’une brosse à ongles -à poils durs-, la surface des ongles est plus régulière, et les cuticules se font remarquer moins souvent.)

Cela étant, là aussi, on peut faire preuve de débrouillardise : on peut tout à fait se fabriquer un polissoir maison en utilisant des étoffes de différentes textures…

Du lin à grain grossier, ou un vieux tissu brodé desséché et durci par les années, peut faire office de face abrasive ; tandis qu’une chiffonnette à lunettes en microfibre ou un bout de chamoisine fera briller l’ongle.

On peut aussi fabriquer une pâte polissante, à base d’un baume maison dans lequel on rajoute du bicarbonate de soude alimentaire (celui à grain le plus fin) ou du sel très fin.

J’ai beaucoup appris en observant attentivement la composition des sets de manucure du début du XXème siècle…, presque aussi beaux que des coffrets à bijoux. Outils (limes, repousse-cuticules, coupe-peau, pointe pour décrasser les ongles) en argent et/ou nacre, polissoir en peau de chamois, petit pot à pommade… se mêlent assez régulièrement à un nécessaire à corset et bottines. On en trouve chez des antiquaires, parfois dans des brocantes, souvent sur les boutiques américaines d’Etsy (c’est de là que provient le mien – dont je me sers, bien sûr, pas question d’avoir ce type de nécessaire juste pour la décoration! -, que j’ai acheté malgré temps d’attente et frais d’expédition après quelques mois à contempler tout ce que je pouvais trouver dans le domaine! 😇 Et quand j’ai vu ceux des collections du MIP – Musée International de la Parfumerie, à Grasse -, je me suis rendue compte que j’avais en plus fait une excellente affaire. 😜).

(Polissoir homemade fait en sisal et mousseline!)

Le système D est d’autant plus intéressant ici que la durée de vie des polissoirs du commerce est très brève si on les utilise régulièrement.

– Masser et nourrir l’ongle avec quelques gouttes d’huile végétale, en insistant à sa base : l’huile de ricin, bien visqueuse et épaisse, est parfaite pour cela, d’autant qu’elle accélère la pousse des ongles. On peut y ajouter une goutte d’huile essentielle de citron.

– Quand toute l’huile a bien pénétré, on peut passer à la pose du vernis : toujours une base, puis 2 couches de vernis et enfin une de top coat, si l’on veut que cela tienne une semaine. On n’oublie jamais de bien laver les mains après avoir ôté son vernis, vu que le dissolvant est un véritable ennemi pour l’ongle.

La “manucure japonaise” en vogue depuis 2 ans (qui ressemble fortement à ce qui se faisait à la fin du XIXème siècle en Europe!) se termine par un soin protecteur à base de cire d’abeille, à la place d’une pose de vernis.

On applique sur les ongles une petite touche de pâte nourrissante que l’on fait pénétrer  avec le polissoir pendant 2 bonnes minutes dans le sens de la pousse de l’ongle pour stimuler la circulation sanguine. Enfin on applique, toujours au polissoir,  des micas ou de la nacre sur chaque ongle que l’on lustre environ une minute dans un mouvement horizontal. Brillance discrète assurée pendant une bonne semaine!

(Ongles manucurés de frais!)

Evidemment, tous ces soins des ongles sont adaptés aux pieds comme aux mains.

Voilà voilà, je crois que ce “petit récapitulatif” est complet : à chacun de jouer, maintenant!

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