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Macérations huileuses pour profiter du soleil printanier

…qui nous honore particulièrement en cette période de confinement!

Pour faire ces petites merveilles d’huiles solarisées que nous offre Dame Nature pour le plus grand bénéfice de notre peau, de nos cheveux, de nos articulations, voire de nos intestins, on n’a guère besoin que d’une bonne huile végétale, de bocaux, de plantes séchées et de soleil. Facile, n’est-ce pas? 😉

Mais commençons par le commencement!

Qu’est-ce qu’une huile solarisée?

Eh bien c’est tout simplement une huile chargée d’énergie solaire.

L’huile capte l’énergie du soleil sous l’impulsion de la chaleur solaire à laquelle elle est exposée et les vibrations de la plante qu’elle recouvre.

Une vraie bible dans ce domaine!

A quoi sert un macérât huileux?

Il y a un phénomène de dynamisation qui permet aux principes actifs de la plante de se propager dans l’huile et d’y rester : résultat, une synergie huile/plante performante.

Du coup, en fonction de ce qu’on a choisi comme huile, et comme plante, on obtient des effets variables.

Moi, personnellement, je fais et refais des macérats de rose (pétales des fleurs non traités, juste séchés dans ma voiture pendant quelques heures en plein soleil!) sur huile de ricin en guise de produit unique pour l’entretien quotidien de mon visage, de mes mains et ongles ou en mini-bain d’huile pour mes cheveux.

Mais il m’est aussi arrivé de faire macérer du romarin ou de la sauge, dans de l’huile de ricin toujours ou dans de l’huile de sésame, mes préférées… C’est en fonction de ce que j’ai sous la main grâce à la famille et aux amis. 😇

On pourrait aussi, bien évidemment, utiliser une bonne huile d’olive, ou même de l’huile de coco (mais cette dernière fige aux alentours de 20•C, ce qui complique les choses!).

Comment procéder?

Rien de bien compliqué en fait! Ni de coûteux.

* Il faut des bocaux bien propres et stérilisés au préalable, qu’ils soient neufs ou de recup. On choisit leur taille en fonction de la quantité de macérât que l’on désire obtenir.

Inutile de prévoir des quantités astronomiques, 100 ml peuvent largement suffire, en fonction de l’usage que l’on en fait.

En tout cas, on les gardera 12 à 18 mois maxi, donc gardez cela en tête avant tout.

* Ensuite, on a besoin de plantes séchées. Soit vous les avez achetées dans une herboristerie ou équivalent, soit vous les avez récoltées vous-même. Il faut enlever toutes les parties abîmées, les feuilles jaunes, les fleurs fanées. Bien évidemment, on choisit des plantes dans un endroit propre, le plus loin possible de toute pollution.

Le timing de la récolte est important car on attendra que toute la rosée se soit évaporée et on évitera les jours pluvieux vu que la plante ne doit pas être mouillée. Si jamais on sent que la plante est encore très humide, hydratée, on la pose sur un torchon, un plan de travail propre, une grille, un tamis, à l’ombre, dans un courant d’air, et on attend un jour ou deux que le processus de séchage se soit fait naturellement et en douceur.

Si on veut se servir de racines, on les brosse pour enlever la terre, on les lave, puis on les laisse sécher au soleil. On peut les couper en rondelles de taille moyenne.

Si on saute l’étape du séchage, le souci est la moisissure… 😬

* Pour ce qui est de la mise en macération, c’est très simple aussi. On met la plante dans un bocal en verre bien propre, sans tasser, et on recouvre de l’huile végétale de notre choix.

On expose le bocal en plein soleil, en pensant à le tourner régulièrement pour qu’il soit éclairé sur toutes ces faces au fil de la journée.

L’exposition dure en principe 3 semaines, mais parfois je la fais durer davantage s’il ne fait pas assez beau.

A la fin de l’exposition, on filtre! Dans une passoire, dans un filtre à café, dans de la double gaze, dans du tulle… Moi, ce que j’ai trouvé de mieux, c’est le filet à linge avec ses mailles bien resserrées!Et on conserve le macérât huileux dans un flacon en verre (brun de préférence pour le protéger dorénavant du soleil) à l’abri de la chaleur et de la lumière (comme les huiles essentielles et pour les mêmes raisons!) afin de leur éviter l’oxydation. (Donc ni cuisine ni salle de bain ne sont des lieux appropriés pour stocker des huiles solarisées. Préférez une cave, un fond de placard, un couloir obscur.)

On gagnera à ajouter une substance antioxydante à notre macérât si on a choisi une huile qui a tendance à rancir (mauvaise idée, by the way!)… https://www.aroma-zone.com/info/fiche-technique/antioxydant-vitamine-e-aroma-zone

La vitamine E est notre amie!

Et voilà, c’est tout! Qui est prêt à se lancer? Même un mini-balconnet en pleine ville peut suffire!

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